Publié dans Politique

Retour au confinement - L’heure de se montrer tous responsables !

Publié le dimanche, 05 juillet 2020


Et rebelote ! Le Gouvernement a décidé un retour au confinement total face à la recrudescence des cas confirmés de Covid-19 dans la Région d’Analamanga à l’issue d’un Conseil des ministres spécial, samedi dernier. Dans une intervention détaillée sur la chaîne nationale, hier, plusieurs membres du Gouvernement ont exposé les tenants et aboutissants de l’application de ces nouvelles mesures.  D’emblée, il est difficile d’imputer ce regain de contamination du coronavirus aux dirigeants ou au peuple. Ce n’est pas le moment de rejeter la faute à qui que ce soit. Néanmoins, l’heure est venue pour tout le monde, les citoyens comme les autorités, de se montrer plus responsable car la lutte contre cet ennemi invisible qu’est le Covid-19 – on le dira jamais assez – est l’affaire de tous.
La responsabilité de l’Etat est d’assurer le bien- être de la population en facilitant l’accès aux services et besoins de base durant le confinement : nourriture, soins, etc. L’on s’attend donc à une meilleure organisation dans la réalisation de toutes les dispositions annoncées. Du côté des Forces de l’ordre, la rigueur et l’intransigeance sont fortement de mise pour passer le cap des 15 prochains jours avec succès. Force est, en effet, de constater que ce fut la présence des forces armées qui a contribué en grande partie à la baisse des cas dans la ville de Toamasina.
Un sens de la discipline à aiguiser
Certains affirment que les Malagasy ne sont pas suffisamment sensibilisés, d’où cette insouciance apparente face à la pandémie. D’après les mêmes hypothèses, cela expliquerait l’appréhension d’une partie des citoyens à appliquer les mesures barrières comme le port de masque, la limitation des sorties ou encore le respect de la distanciation sociale d’un minimum d’un mètre. Néanmoins, l’on ne peut s’empêcher de remarquer que le système du bouche à oreille montre encore son efficacité au sein de la société. A preuve, au lendemain même de la publication des informations sur le retour au confinement total, les commerçants ne sont jamais en décalage quand il s’agit de revoir à la hausse les prix des produits de première nécessité. Dès hier matin, les marchands se sont déjà hâtés d’effectuer une petite mise à jour de leurs prix, histoire de profiter un peu de la crise. A croire que les citoyens, les commerçants en l’occurrence, sont mieux informés que jamais et sont constamment à l’affût de la moindre nouvelle.
 L’application des gestes sanitaires devrait donc se faire de la même manière. Il ne faut pas attendre les sanctions pour se protéger et interpeller les autres à en faire autant. La fin ou la prolongation de la période de reconfinement  total dépendra ainsi du sens de responsabilité de tout un chacun. Rester dans un climat de peur ou avancer avec précaution et auto – discipline ? La balle est dans notre camp !
La Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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